Le bout. Celui auquel fait référence l’expression »être à boutte ». À bout de sourires, de patience, d’énergie, d’empathie, d’idées. À bout de ressources. Ces ressources qui me construisent. En tout cas, les ressources auxquelles je m’identifie, que je revendique comme étant moi.
Être à bout, c’est être nue mais réaliser que l’on existe tout de même. Sans sourire, sans patience, sans énergie. J’existe. Encore.
Être à bout, c’est être à bout de soi, être seule avec soi (ou peut-être devant?). Cette posture inconfortable me permet de comprendre que ce je croyais être le bout, ne l’est pas finalement. Pour le meilleur et pour le pire, ça continue.