La Maude d’Amérique est une espèce commune car elle s’adapte à plusieurs types d’environnement. Soyez donc avertis, vous n’y échapperez pas. On la retrouve en ville et à la campagne. Elle est parfois solitaire, parfois grégaire. On l’observera donc dans des foules compactes de divers festivals autant que dans une tente sur une île au milieu du fleuve. On a même noté sa présence à quelques reprises en Europe et en Asie. Mais pas assez souvent.
La Maude d’Amérique se nourrit principalement de plats qu’elle concocte. C’est l’une de ses activités quotidiennes les plus prenantes. Nous ne pouvons certes pas la qualifier de charognard, pourtant, elle recherche continuellement à profiter des talents culinaires d’autres pour se sustenter. Soulignons qu’elle ne prend pas de photos de ses assiettes.
En hiver, on reconnaît la Maude d’Amérique à son épais manteau de duvet bordé de poils. Elle aime beaucoup l’hiver mais trouve l’été plus facile à vivre. Elle arbore alors des ongles d’orteils colorés ce qu’il la rend définitivement plus aérodynamique sur son vélo. Mais dans quelle direction pédale-t-elle? De préférence, vers le bas d’une côte où elle trouvera une tasse de thé ou de gin ou une boutique de sacoches vintages.
La Maude d’Amérique n’est pas une espèce en danger ni même vulnérable, mais plutôt influençable. Influençable par la faune et la flore qui l’entourent. Elle est donc souvent habitée par une ambivalence sur tout les sujets, du plus innocent ou plus crucial la plaçant dans des situations truculentes ou non.
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